[Prieuré de Montverdun (Loire)]

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[Prieuré de Montverdun (Loire)]
droits Creative Commons - Paternité. Pas d'utilisation commerciale. Pas de modification.
localisation Bibliothèque municipale de Lyon / P0740 FIGRP00283 002
technique 1 photographie négative : noir et blanc ; 24 x 36 mm
historique A Montverdun en Forez, comme chaque été, quinze jeunes stagiaires s'emploient à restaurer le prieuré médiéval tout en retrouvant les techniques des artisans de jadis. On ne manque vraiment de rien au Pic de Montverdun ! Tartes, lapins, fruits et clafoutis arrivent à intervalles réguliers. Car les villageois aiment à monter quelque "en cas" sur le piton basaltique où s'ancrent les restes de l'ancien prieuré. C'est qu'il faut qu'ils mangent, les jeunes qui, chaque été, s'emploient à faire revivre cette parcelle du patrimoine forézien ! En fait, côté intendance, ils sont pourtant parés, puisqu'appartenant à l'un des trois chantiers régionaux de sauvegarde organisés par les Monuments historiques dans la région Rhône-Alpes. Mais on ne sait jamais... Tout commence il y a quelque vingt millions d'années, quand l'effondrement des terres alentour laisse subsister quelques pitons rocheux surplombant la plaine du Forez. Une aubaine pour les moines qui, plus tardivement tout de même, décident d'installer leur couvent sur le promontoire de Montverdun. L'Histoire, à moins que ce ne soit la légende, place même la création vers 728, par un certain Porcaire, originaire des fameuses Iles de Lerins. En fait, on sait peu de choses, sinon qu'au Xe siècle, le prieuré dépend de l'Eglise de Lyon puis, au siècle suivant, de la puissante abbaye de Savigny, près de l'Arbresle. Celle-ci soutient le sire de Beaujeu dans sa lutte contre l'archevêque de Lyon allié au comte de Forez. Pas de chance, les seconds l'emportent sur le premier et le prieuré de Montverdun finit par échouer à l'abbaye de La Chaise-Dieu, qui en fait l'une de ses plus importantes filiales, abritant quelques vingt moines. Source : "Le chantier à explorer le temps" / Gérard Corneloup in Lyon Figaro, 1er août 1989, p.19.
note à l'exemplaire Ce reportage photographique contient 61 négatifs.

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